Etape 47 - Bruges - Promenade au bord du canal
Mardi 5 février 2019. Entre le quartier du Saint-Jean Hospital et le Groeningemuseum, en passant par les abords de l'ancien palais du Franc, et plus loin, en revenant vers la gare, aux environs de Minnewater et du béguinage de la Vigne, c'est une balade exceptionnelle le long des canaux qui attend tous les amoureux de promenade romantique.

Certes l'hiver n'est pas la plus belle saison pour découvrir les merveilles que Bruges a à offrir à ses visiteurs, mais on s'y sent bien plus libre, et bien moins oppressé quand les touristes se bousculent par milliers le long des quais étroits du canal. Tout comme Venise, Bruges s'offre véritablement aux promenades hivernales, quand on peut prendre le temps de remonter ses magnifiques artères médiévales.

C'est le moment idéal de découvrir tous ces petits détails aux façades gothiques des monuments, les pignons et les clochers, les tourelles parfois, les sculptures et les contreforts des églises de la cité des Echevins.

Non loin du Groeningemuseum et du Gruuthusemuseum, le canal déroule sa longue langue d'eau jusqu'au quai du Rosaire (Rozenhoedkaai).

Il faut alors le remonter tranquillement, sans se soucier de rien, librement, loin des foules estivales, pour profiter à plein de cette atmosphère unique.

Au-dessus des toits des maisons qui bordent le canal, les tourelles gothiques des églises de Bruges s'élèvent dans le ciel gris, presque bleu, avec cette éclaircie qui s'annonce ce matin.


Le long du canal, les façades des maisons plusieurs fois centenaires se reflètent dans les eaux de la Dijver.

Une occasion rêvée pour moi de chausser mon 24 mm et de capturer ces reflets dans les eaux du canal.
Plus loin, les saules pleureurs qui ont perdu toutes leurs feuilles à l'automne penchent dangereusement leurs silhouettes décharnées au-dessus des eaux de la Djiver.

Et nous voici enfin arrivés tout près de l'embarcadère des bateaux. L'eau, le lierre, le beffroi, la tourelle gothique de l'Hôtel de Ville, tout est là.





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